Les faveurs amoncelées sur « l’ami » (1) du roi François Ier, Anne de Montmorency (2), grand maître de la Maison du roi, connétable, maréchal de France, duc, gouverneur du Languedoc et dans son sillage sur ses neveux – Odet, François et Gaspard de Coligny – ne laissent que peu d’espérances aux autres courtisans. Tous se réjouissent lorsque le connétable tombe dans une disgrâce aussi éclatante que son ascension.
Marie-Hélène Parinaud
Coligny a persuadé François Ier d’accorder à l’empereur Charles-Quint la libre traversée de la France, pour aller châtier ses sujets flamands. En échange, assure-t-il, l’empereur lui accordera le Milanais. Mais, loin de nos frontières, il le donne à son fils Philippe.
Disgracié, Montmorency entre dans l’opposition. C’est-à-dire dans l’entourage du dauphin, le prince Henri. Il favorise, à Chantilly, les rencontres amoureuses du prince et de Diane de Poitiers, pendant que la dauphine, Catherine de Médicis, épanche ses désillusions conjugales sur l’épaule de Coligny qu’elle appelle « mon compère ».
François Ier mort, Montmorency devient, à cinquante-quatre ans, le mentor du monarque de vingt-sept ans. Henri II lui abandonne la conduite du gouvernement, préférant passer son temps aux pieds de sa maîtresse.
Coligny, habitué à voir dans les coulisses du pouvoir son oncle tirer les fils de la marionnette royale, lui-même confident intime de la reine, considère alors la couronne comme une somptueuse coquille n’abritant plus que des fantoches. Hautain, le visage enflammé (3), les traits sévères, il garde en permanence ses mâchoires serrées sur un cure-dents pointé comme une arme vers tout interlocuteur.
Premières fissures
Montmorency décide d’établir son fils aîné dans une charge prestigieuse. Stupeur : Coligny refuse de se démettre de la moindre d’entre elles. Que lui, qui lui doit tout, refuse de lui rendre une partie de ses bienfaits, scandalise le vieux connétable qui n’ose se plaindre de peur de perdre son prestige, d’autant qu’un nouveau clan vient d’apparaître, celui des Guise. Le dauphin, époux de Marie Stuart reine d’Écosse, les a introduits au conseil (4). Le roi son père, à sa demande, les a nommés gouverneurs de Normandie et du Dauphiné.
Cette concurrence inattendue ressoude le clan Montmorency. Coligny consent à échanger sa charge de gouverneur de Paris à son cousin, contre celle d’Orléans, et se rapproche des princes du sang, Antoine de Bourbon roi de Navarre et son frère Condé, pour tenter de bloquer l’ascension de ces nouveaux rivaux.
L’affrontement n’a pas lieu à la Cour mais aux armées. Le connétable envoie le duc de Guise conduire des troupes en Italie et lui-même, à la tête de l’armée, s’avance pour contrer l’armée espagnole, commandée par Philibert de Savoie. Montmorency s’installe avec ses officiers à Saint-Quentin, cité aux remparts ruinées. Philibert de Savoie l’encercle, obtient sa reddition et emmène en otages, à Gand, le connétable et son état major. La route de Paris est ouverte !
À Madrid, Philippe II, stupéfait d’une victoire aussi inattendue obtenue le 10 août 1557, jour de la Saint Laurent, décide de construire un palais qui magnifiera ce souvenir : l’Escurial. Rappelé d’Italie, Guise et ses troupes reviennent. Il se rue directement sur Calais, place forte portuaire occupée par les Anglais, alliés de Philippe II (5), pour couper leur ravitaillement, et prend le 4 janvier 1558 la ville qu’ils occupent depuis 1357, donc depuis… deux cents ans ! En un jour, il est devenu célèbre, et les Parisiens terrorisés ont trouvé un héros à la hauteur de leur espérance.
Les rançons payées, des pourparlers s’organisent. Le mariage de la fille du roi de France avec son ennemi le roi d’Espagne fait partie du traité. Mais, lors du tournoi donné à Paris pour fêter l’événement (6), le roi Henri II est mortellement blessé ! Son fils et successeur, François II, n’a que quinze ans et remplace, au conseil, le clan des Montmorency par celui des Guise.
La conversion
Coligny, durant sa captivité à Gand, a rencontré Guillaume de Nassau, prince d’Orange, dit « le Taciturne ». Leurs personnalités se sont immédiatement accordées. Les deux hommes, chacun dans un camp opposé, se découvrent de multiples affinités de pensées et de caractère. Ils ont de fréquentes conversations, politiques autant que théologiques. « Le Taciturne » réprouve l’attitude de son roi, Philippe II d’Espagne, envers ses sujets flamands. Il prône la doctrine calviniste qui énonce qu’un prince, qui ne correspond plus à l’attente de ses sujets, rompt le pacte féodal et doit être remplacé. Cette vision, qui met sur le même plan pouvoir et religion, débarrasse les chrétiens d’une hiérarchie intermédiaire entre l’homme et Dieu, et balaie de même les puissances politiques sans envergures, correspond à celle de l’amiral.
Pour Coligny, leur rencontre est providentielle, car « les hommes parlent de hasard, mais en vérité tout est voulu par Dieu ». Un pacte moral naît entre ces deux hommes. La bible devint le guide de Coligny. Premier traducteur des volontés divines, toujours présentées comme apocalyptiques, il s’exprime avec la passion des prosélytes : « Vous endurerez la mort plutôt que d’accepter que notre enfant soit baptisé selon les superstitions papales », écrit-il à son épouse sur le point d’accoucher à Orléans, où nul ne se serait permis de la menacer de quoi que ce soit !
Plus tard, les deux hommes se retrouvent dans l’escorte qui emmène la princesse Élisabeth pour son mariage à Madrid. Durant le long voyage et l’attente à la frontière, ils reprennent leurs discussions.
Conjuration d’Amboise
À la Cour, on découvre un complot. Des centaines de gentilshommes protestants, dirigés par l’un d’eux, La Renaudie, projettent d’enlever le roi pour le soustraire à l’influence catholique des Guise ! François II exige une enquête et l’exécution de tous les coupables. La Renaudie, trop rapidement occis, n’a pas eu le temps de révéler son commanditaire. Pour l’ensemble de l’ordre nobiliaire, aucune révolte ne peut être prise en considération sans qu’un « royal » n’en prenne la tête. Mais les conjurés, avant d’être exécutés, s’inclinent devant le prince de Condé, frère cadet du roi de Navarre. Si ce dernier est mis hors de cause, il n’en est pas de même du prince de Condé : lui et ses affidés sont condamnés à mort.
La reine mère, Catherine, intervient alors secrètement auprès des magistrats. Les médecins lui ont avoué leur impuissance envers l’infection de mastoïdite dont souffre le roi, et prédisent sa mort à brève échéance. Elle le leur révèle, exigeant qu’ils repoussent l’exécution… jusqu’à la mort du roi, quelques mois plus tard. Elle espère, en graciant Condé, préserver la paix dans la famille royale, et se concilier le parti huguenot. Elle s’attire aussi la gratitude du roi de Navarre, Antoine de Bourbon, qui aurait dû devenir régent, mais lui cède la place (7).
Retour au pouvoir
Le nouveau roi, Charles IX, est un enfant de dix ans. Sa mère, sitôt nommée régente, rappelle le clan Montmorency au conseil, sans oser en chasser les Guise, trop populaires.Elle laisse les calvinistes prêcher ouvertement, à la chapelle royale, la nouvelle foi. Elle a même donné, pour précepteur, un réformé à ses enfants. Beaucoup s’attendent à ce qu’elle-même se déclare calviniste. Condé et Coligny en sont persuadés, confortés par ses confidences : établir la parité entre les deux confessions. Calvin, convaincu qu’elle s’apprête à faire triompher « la vraie religion », l’a surnommée : « Notre Reine. »
La religion devient politique
Conseillée par Coligny, elle organise le 12 août 1560 une assemblée civile à Fontainebleau, pour y débattre de religion. Largement minoritaires – les protestants ne représentent jamais plus de 5% de la population –, ils parlent en maîtres. Coligny enterre sa défaite de Saint-Quentin, en glorifiant le complot d’Amboise, et menace de réunir dix mille gentilshommes armés pour s’opposer à tout future persécution !
Aussitôt, Guise annonce que lui en réunira dix fois plus pour défendre les catholiques ! Hurlements, menaces! Dans cette empoignade, la régente est dépassée. La faiblesse de la couronne a permis la création d’un fort parti minoritaire, dans la noblesse. Deux camps, dès lors, diviseront la France, chacun avec un champion.
Crise politico-religieuse
L’abaissement du pouvoir royal balaie le respect des courtisans, tous des guerriers. Ils retrouvent les réflexes de leurs ancêtres féodaux prêts à se tailler des fiefs indépendants dans leur province. La paix avec l’Espagne les a privés d’espoir de butin, les condamnant à vivoter des revenus de leurs fermages. Ils ne peuvent exercer aucune profession, sous peine de déroger, perdre leur rang. Or une perspective venait d’apparaître : « le Taciturne » a franchi le pas ! Il se présente comme le champion de la défense des lois flamandes contre l’autoritarisme niveleur de Philippe II.
L’amiral recrute pour Nassau une armée protestante, commandée par un prince de sang royal, Condé. Ces gentilshommes s’enrichissent en pillant d’opulentes villes tout en gagnant le paradis au passage. La Flandre attise la convoitise par la richesse de ses villes, loin de la base de son souverain, l’Espagnol Philippe II. Cette splendide proie pourrait être découpée en diverses principautés indépendantes, par qui aurait assez d’audace pour s’en emparer. L’attrait de l’aventure et la promesse de juteuses rapines attirent les candidats à Orléans, à l’appel de Coligny qui déclare la ville protestante. Après en avoir chassé les catholiques, ils cassent les statues de la Vierge, et crèvent les tableaux la représentant.
La régente veut enrayer cette mécanique qu’elle a laissée se créer. Trop tard : armée royale et armée protestante, formées de gentilshommes, parfois de la même famille, s’affrontent. La guerre civile, dite de religion, vient de commencer.
Guerre et religion
Le roi de Navarre, fidèle à la monarchie française, meurt en reprenant Orléans ; le duc de Guise le remplace à la tête de l’armée royale. Un des gentilshommes de sa suite, Poltrot de Méré, l’assassine. Pris, il avoue avoir été engagé par Coligny, qui nie. On ne le croit pas. Son frère, le cardinal, est à Londres où il négocie en son nom avec Élisabeth d’Angleterre. Il offre Le Havre, en attendant de lui restituer Calais, contre son soutien (8). Les mercenaires allemands que Coligny a engagés, leur promettant le pillage de Paris pour prix de leur service, exigent leur solde.La régente, avertie, accepte de les dédommager, jusqu’à leur retour en Allemagne, pour éviter qu’ils ne ravagent les provinces sur leur passage. Puis au nom du jeune roi Charles IX, qui s’apprête, suivi de toute la Cour, à faire le tour de son royaume, pour le découvrir et se présenter à ses sujets, elle amnistie Condé et ses partisans.
À Montauban, un tireur professionnel, Maurevert, rate sa cible. Au lieu d’abattre l’amiral, il tue son porte-enseigne, Charry. Chacun désigne les Guise comme commanditaires. Le jeune roi, chapitré par sa mère, exige l’arrêt de cette vendetta. Ce qui calme surtout les belliqueux est d’apprendre que l’armée de Condé – dix-mille gentilshommes envoyés à Guillaume de Nassau aux Pays-Bas – a été balayée par les Espagnols. Les survivants finissent traqués par les paysans qu’ils ont rançonnés.
Au retour du périple, la Cour se repose à Meaux lorsque la régente est avertie que Condé et Coligny souhaitent enlever le roi. Elle refuse d’y croire. Mais des groupes de cavaliers armés approchent en si grand nombre que la Cour, en panique, décide de se réfugier à l’abri des remparts de Paris.
Protégés par une troupe de six mille Suisses, commandée par le capitaine Pfister qui les encadrent en formation « hérisson » leurs longues lances pointées vers l’extérieur, le souverain et la famille royale sont chargés par Condé et le frère de Coligny, d’Andelot, à la tête de cavaliers huguenots, près de Lagny. Ne possédant pas d’artillerie, ils doivent se contenter de décharger leurs pistolets et de hurler des imprécations, autour du carré impénétrable des piques. Le roi et la Cour doivent marcher pendant trente kilomètres, jusqu’à la capitale, qu’ils atteignent, exténués, à 4 heures du matin !
Les deux armées – la royale et la protestante – s’affrontent dans la plaine de Saint-Denis. Durant les combats, le connétable Montmorency est tué, mais l’armée protestante battue. Condé demande une amnistie que la régente lui accorde aussitôt. Il en profite pour se retrancher à La Rochelle avec Coligny d’où ils reçoivent les renforts anglais. De nouveau, deux armées françaises s’affrontent à Jarnac. L’armée royale, commandée par le maréchal de Tavannes, taille en pièces ses adversaires ; le prince de Condé est tué. Sans la bannière prestigieuse d’un prince du sang à sa tête, l’armée protestante se débande. Coligny a perdu son atout.
Le rétablissement
Les mercenaires exigent d’être payés. Coligny le leur promis, à condition qu’ils deviennent des saints ! Il leur fait chanter des psaumes entre les exercices, interdit les jurons, les jeux et les filles publiques aux corps de garde. Puis les conduit dans une région dont il connaît les richesses, puisqu’il l’a administrée sous les ordres de son oncle Montmorency ; le Languedoc et le Midi. Évitant soigneusement d’affronter les troupes royales, il y fonce. C’est la « grande dévastation ».Les civils sont une proie tellement facile pour ses soldats. Tous les villages sont pillés, brulés et rasés, leurs habitants exécutés. L’amiral fait vivre ses troupes « sur le pays », laissant derrière lui un sillage de sang. Les magistrats de Lyon le déclarent « hors-la-loi » et au ban du royaume. Mais Coligny espère que la publicité qu’il a gagnée en ravageant ces régions, aura un écho dans la France entière et surtout à la Cour. Sa stratégie fonctionne.
La reine de Navarre, la protestante Jeanne d’Albret, éblouie par cette célébrité, lui propose de devenir le mentor de son jeune fils – futur Henri IV –, premier prince du sang ! Quant à la régente, épouvantée par le nombre des massacres, elle stoppe la poursuite des magistrats lyonnais et l’appelle au conseil du roi !
Victorieux sur toute la ligne, l’amiral rejoint le 8 août 1570 la Cour à Saint Germain : amnistie totale et le droit de garder les places et villes conquises. Plus les protestants ravagent, plus le pouvoir les récompense ! Pour tous, il devient plus avantageux de devenir rebelle que de rester fidèle ! Symbole de la réconciliation officielle, la régente, dans le nouveau traité, vient même d’accorder au jeune roi protestant de Navarre, la main de la sœur du roi, Margueritte, dite « Margot ».
Les protestants à Paris
Au conseil du roi, l’amiral prêche la croisade pour soutenir Guillaume de Nassau contre Philippe II. Ayant l’âge d’être leur père, il parle d’autorité aux adolescents que sont Charles IX et Henri de Navarre. Le maréchal de Tavannes, qui a battu les troupes protestantes, réplique que notre armée n’est pas de force. Coligny refuse de l’entendre et la main sur son épée, fouette l’orgueil royal : « La guerre se fait avec le fer, pas avec l’or ! » Mais Tavannes, impassible, refuse d’engager l’armée royale dans une opération suicidaire.
Voyant qu’il ne parvient pas à entraîner Charles IX, l’amiral passe à la menace : « Si le roi renonce à entrer en guerre, Dieu veuille qu’il ne lui en vienne pas une autre ! Et dont il ne sera pas en son pouvoir de se tirer ! » Après ce départ fracassant, il parcourt les couloirs du Louvre, escorté de gentilshommes protestants qui toisent ceux du parti royal.
Ultimes provocations
Les huguenots, venus en nombre assister aux noces royales, considèrent Paris comme une ville papiste. Ils ne se privent pas de déclarer qu’ils vont la nettoyer, comme ils l’ont fait pour celles du Midi et de la vallée du Rhône. Bousculant la population ouvertement hostile, ils acclament Coligny et les princes protestants.
Lors du mariage, pendant que la famille royale est réunie à l’intérieur de Notre-Dame devant l’autel, le roi Henri de Navarre, que Coligny a convaincu de ne pas assister à la cérémonie, reste devant le parvis. Coligny et le marié font semblant de ne pas entendre les insultes que leur lance la foule, tenue à distance par les gardes suisses.
La célébration terminée, le roi de Navarre entre pour rejoindre sa femme, gardant son chapeau sur la tête, à l’exemple de Coligny, et parlant fort comme si de rien n’était. L’amiral, désignant les bannières, accrochées aux voûtes, conquises par l’armée royale sur son armée protestante, assure à haute voix: « Avant peu elles seront arrachées, nous les remplaceront par d’autres plus glorieuses, conquises aux Pays-Bas ! » C’est avertir tous les présents, dont l’ambassadeur d’Espagne, que les Français se préparent à la guerre contre son maître, malgré le traité de paix. Ces propos parcourent la capitale. Les Parisiens, déjà exaspérés par ce mariage qu’ils considèrent comme une trahison de la monarchie, voient ces rassemblements, ces appels à la guerre et au pillage, avec une terreur croissante.
À la Cour, la régente, désillusionnée, contacte, pour « régler le problème », la seule personne dont elle est sûre qu’elle ne reculera pas, la duchesse de Guise, dont Coligny a fait assassiner le mari.
Tentative d'attentat
Toute la journée, la reine mère attend des nouvelles, pendant que tournois, buffets et bals se succèdent. Le souverain a été tenu en dehors du projet, de crainte qu’il ne se trahisse par des attitudes ou des propos. Le calcul de la régente est simple ; après avoir éliminé le chef des calvinistes, les Guise le seront à leur tour par la vengeance du parti protestant.Qui choisit Maurevert ? Certainement pas Catherine de Médicis. Superstitieuse comme elle l’est, elle aurait récusé ce maladroit.
Le gibier est trop bien gardé, on ne peut l’atteindre qu’à distance. Le tireur s’installe dans une maison à proximité du logis de Coligny. Il le tient dans la mire de son arquebuse, et vise, juste quand l’amiral se baisse pour rajuster un lacet. La nouvelle de l’attentat se répand comme une trainée de poudre, provoquant l’enthousiasme des Parisiens : « Vive Guise ! »hurlent-ils, sans hésiter un instant sur l’instigateur, narguant les protestants qui se précipitent au logis du blessé.La famille royale est à table lorsqu’elle apprend l’échec de la tentative. Charles IX, furieux de se qu’il considère comme un outrage à son autorité, va voir l’amiral, lui envoie son médecin et exige une enquête.
Sa mère l’informe des raisons de sa complicité. Au cours d’un conseil restreint, une évidence s’impose ; Coligny était devenu trop puissant pour passer en jugement et trop dangereux pour continuer à vivre. Ne restait plus au roi qu’une solution : le faire abattre.
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