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Pierre debos

Une tombe parmi 750 autres, située en terre belge, à seulement 40 km de la frontière française, ne portant qu’une unique date de décès accompagnée de la mention « Mort pour la France » : il semble que le souvenir de Pierre Debos, chasseur alpin puis chasseur à pied originaire des environs de Nice, tué au feu et mort sans descendance, ne se résume qu’à une simple croix blanche sous le ciel flamand. Pourtant, cent ans après la fin de la guerre et des deux côtés de la frontière, des hommes ont travaillé à raviver sa mémoire et, par un coup de chance incroyable, ont réussi à lui redonner un visage.


C’est en Belgique que tout commence. À l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, Patrick Lernout, historien local, décide de recenser tous les noms des militaires français reposant au cimetière de Machelen-aan-de-Leie et de retrouver un maximum d’informations concernant chacun d’entre eux. « Je cherchais – et cherche encore – notamment des documents visuels afin qu’à chaque nom puisse correspondre une photo. Mais ce n’est pas toujours facile. C’est pourquoi je passe souvent des appels à témoins dans les quotidiens régionaux français. En ce qui concerne Pierre Debos, j’ai eu la chance de tomber sur une association historique originaire de la même petite ville que lui, La Trinité, dans les Alpes-Maritimes ».Le contact est aussitôt établi avec l’Association d’Histoire Vivante et d’Archéologie Expérimentale. Ses membres sont des habitués des cérémonies et des reconstitutions sous l’uniforme du 6e Bataillon de Chasseurs Alpins, au sein duquel Pierre Debos a été mobilisé en 1914. En vrais passionnés, ils ont aussi l’habitude des recherches archivistiques. « Mais avant tout, nous sommes allés vérifier que le nom de Pierre Debos figure bien sur le monument aux morts de la commune », se souviennent Christophe et Alain Fine, président et vice-président de l’association. « Puis, pour aller au-delà des informations que nous pouvions glaner dans les archives municipales ou autres, nous avons décidé, nous aussi, de publier une annonce dans une revue locale. Nous pensions plutôt à des descendants collatéraux, ou à des personnes qui auraient connu la famille de Pierre Debos. Nous étions en 2016. Nous espérions quelques bribes de souvenirs, mais nous ne nous attendions pas à ce coup de théâtre ».


« J’ai trouvé le trésor ! »


De fait, l’AHVAE ne tarde pas à être contactée. Quelqu’un en effet possède quelque chose, précieusement conservé depuis des années. C’est en 1988 que le hasard a bien fait les choses…Cette année-là Colette et Guy Demirdjian se portent acquéreurs d’une vieille maison de style provençal, sise « dans un endroit magnifique » parmi les oliviers de la colline du quartier de la Sembola, sur le territoire de la commune de La Trinité. Cette maison, ils ne le savent pas encore, est celle où Pierre Debos a vécu avec sa jeune épouse avant de partir à la guerre.Les années n’ayant pas aidé à la conservation de l’habitation, ils décident de la rénover de fond en comble. Toutes les économies, tout le temps libre du couple y est consacré. Jusqu’à ce jour où Guy Demirdjian s’attaque au mur de la future chambre de ses enfants, située à l’étage. Du haut de son échelle, il aperçoit un creux parmi les pierres. Il ne lui faut pas gratter longtemps pour dégager une petite boîte dont le bois est quelque peu vermoulu par le temps. Depuis le rez-de-chaussée sa femme l’entend crier : « J’ai trouvé le trésor ! J’ai trouvé le trésor ! ». Les yeux écarquillés, tous deux soulèvent le couvercle, se demandant ce qu’ils s’apprêtent à découvrir. Pas de pièces d’or à l’intérieur, mais deux photos jaunies et une plaque d’identité militaire rangées avec soin.La première photographie, fortement cartonnée comme cela n’était pas rare au début du XXe siècle, est celle d’un jeune homme au regard intense, en faux col et nœud papillon, une fleur à la boutonnière du costume. La seconde a été tirée en carte postale. C’est là aussi une habitude du temps passé. Il s’agit de la même personne, mais cette fois en col roulé et uniforme de chasseur alpin. La photo a clairement été prise en studio puisque la toile de fond se veut une copie du célèbre tableau Le rêve, d’Édouard Detaille (1848-1912). Quant à la plaque, l'avers révèle qu’il s’agit de Pierre Debos, soldat de la classe 1909 ; le revers indique qu’il a été recruté à Nice sous le matricule n° 449.

Pendant des années, ces trois objets trônent dans l’entrée. « C’était une évidence que le souvenir de ce soldat demeure dans sa maison en bonne place » explique Colette Demirdjian. L'appel lancé par l’AHVAE  décide le couple à témoigner rapidement. Il apparaît ainsi que la femme de Pierre Debos, veuve de guerre, ne le reste que deux ans puisqu’elle se remarie en 1920. Et ainsi, en quittant son ancienne maison pour la nouvelle, elle y laisse, celé et scellé, le souvenir de son ancienne vie. Sans doute ne devait-il jamais être découvert…« Les morts ne meurent pas quand ils descendent dans la tombe, mais bien quand ils tombent dans l’oubli », déclarait en 1996 l’ex-officier de zouave Henri Auclair, âgé de 100 ans. Aujourd’hui le souvenir de Pierre Debos revit et il est possible de retracer les grandes lignes de son parcours dans la Grande Guerre.


La mobilisation et les premiers combats


Lorsque le 2 août 1914, il rejoint à Nice les quartiers de la caserne Saint-Jean d’Angely, Pierre Debos est l’un des 1 717 hommes constituant le 6e B.A.C.P. (1), au sein duquel il est affecté à la 3e compagnie. L’Italie ayant proclamé sa neutralité dès le lendemain, le bataillon prend la direction de la Lorraine en chemin de fer, où il parvient le 10 août. Il débarque à Vézelise, en Meurthe-et-Moselle.Pierre Debos et ses camarades connaissent rapidement leur baptême du feu. Après avoir pénétré en territoire annexé le 16 à 8 heures du matin, ils sont jetés dans la bataille de Morhange (18-20 août). Ils y font bonne figure, s’emparant le 19 par une charge à la baïonnette du village de Vergaville malgré une marche d’approche difficile et le feu nourri des canons et mitrailleuses ennemis. Parfaitement embusqués, les Allemands « tirent à coup sûr » comme le révèle l’historique du bataillon,  Les chasseurs pourtant s’accrochent au terrain au mépris du danger et en dépit des pertes qui se multiplient dans leurs rangs. Mais, le lendemain, ils n’en sont pas moins emportés dans la retraite générale de la 2e Armée.C’est sur la Marne, au sein du 15e Corps, que le bataillon gagne sa première citation, à l’ordre de la 29e Division. Du 6 au 11 septembre en effet, sous Vassincourt, le 6e B.A.C.P. empêche les Allemands du duc de Wurtemberg de rompre la jonction des 3e et 4e Armées. Suivent en quelques semaines l’Argonne, l’Yser, l’Artois. En janvier 1915, le bataillon passe à l’armée des Vosges.


Dans les Vosges


Le 17 février, dans l’attaque du Sudel n°3, « position dominante et boisée […] jonchée d’abattis et de fils de fer », la 3e compagnie, en pointe de l’attaque avec la 4e, renoue avec le combat au corps à corps. En dépit de leur défense acharnée, presque tous les Allemands sont tués à l’arme blanche. Leurs unités de soutien tentent alors de tourner la 3e compagnie, mais sans succès. À 14h30, la victoire est définitive. Les chasseurs s’installent à contre-pente, rejoints par une section de mitrailleuses. Le combat a duré une heure.Début mars, alors que ses camarades s’emparent du Reichackerkopf et qu’ils creusent, à la main, des tranchées dans la neige, et transportent la terre dans leur béret, Pierre Debos est à l’arrière, peut-être momentanément. Il envoie une carte postale à sa femme, à laquelle il se déclare en bonne santé, ajoutant : « [Je] ne suis plus si gros mais [je ne] suis pas plus mal [que] ça ».Le 15, la 3e compagnie est à nouveau engagée sur le Reichackerkopf, avec la 5e et les restes de la 4e. Sans soutien d’artillerie, les Provençaux délogent les Prussiens à la baïonnette et les poursuivent dans la direction de Tiffenbach. Seules les mitrailleuses ennemies parviennent à stopper leur élan. Le 20, alors que les combats font rage et que les chasseurs sont épuisés, la compagnie perd deux sections dans l’explosion d’une mine. Pierre Debos, qui est très certainement avec ses camarades, échappe ainsi à l’une des formes de mort les plus redoutées pendant toute la guerre.Au cours des semaines suivantes, le bataillon est principalement utilisé à divers travaux, à l’arrière comme en première ligne, notamment pour creuser des parallèles de départ en direction du Braunkopf. C’est là qu’attaque la 3e compagnie le 15 juin à 16h30, avec la 5e. Malgré une journée d’intense bombardement, deux lignes de tranchées sont conquises et de nombreux prisonniers sont faits. Le lendemain les Allemands échouent à recouvrer les positions perdues.Puis les combats deviennent rapidement sporadiques. Le 6e B.C.A. alterne à nouveau ses travaux et ses heures en ligne et à l’arrière-front (2). Il quitte l’Alsace le 19 novembre, direction Bizerte, où il stationne un mois, puis Corfou, où il recueille les débris de l’armée serbe en retraite, qui vient de traverser les monts d’Albanie. La 3e compagnie y joue un rôle de premier plan.


Au secours des Serbes


Débarquée à Corfou le 11 janvier 1916, la 3e compagnie est en effet transférée le 16 sur l’îlot de Vido, qui lui fait face. Pierre Debos et ses camarades entreprennent aussitôt l’établissement des installations destinées à accueillir en quarantaine les nombreux typhiques et dysentériques de l’armée serbe. Les premiers arrivent le 20, et en un flot ininterrompu jusqu’au 31. Les militaires français aident les brancardiers serbes à transporter les soldats trop faibles pour tenir debout ou pour s’appuyer sur leur fusil comme sur une béquille. Beaucoup sont de véritables squelettes vivants. Les décès abondent : il y en a jusqu’à 150 chaque nuit, et même 200 après l’apparition du choléra (3). Pierre Debos et ses camarades s’ingénient à utiliser le riz fourni par l’intendance française afin de fournir une nourriture saine aux Serbes, qu’ils voient arracher l’herbe pour calmer leur soif et déterrer les trous à ordures de la compagnie pour tromper leur faim. Ils aident également à recruter des volontaires pour immerger les corps trop nombreux et que le sol rocailleux de Vido ne permet pas d’enterrer.Le 31 janvier la mission française est à pied d’œuvre. Les chasseurs aident au transport des médicaments, au montage des tentes « Bessonneau », à la construction des baraques « Adrian ». Lorsque le prince-régent Aleksandar Karađorđević visite Corfou, les honneurs sont rendus par les 3e et 6e compagnies. Une organisation parfaite a alors succédé aux camps misérables des premiers jours.

Le 24 avril, le ministre de la Guerre serbe fait savoir que, pour remercier le 6e B.A.C.P., il souhaite en décorer les officiers, sous-officiers et chasseurs méritants « en aussi grand nombre que possible ». Pierre Debos est proposé. Sa fiche matricule porte la date du 29 avril, mais sans doute reçoit-il sa médaille récompensant la bravoure militaire le 1er mai, de la main même du prince Aleksandar lorsque celui-ci passe les Français en revue et les remercie pour leur action en faveur de son armée. Le bataillon est alors sur le point de rentrer en France.


Promotion


Débarqué à Marseille le 18 mai, le 6e B.A.C.P. arrive à Nice le 26 pour se réorganiser. Pierre Debos y est promu caporal le 8 juin. Son statut change alors. Il devient « le premier chaînon de la hiérarchie », « le chef le plus bas […] mais le plus directement lié à la vie quotidienne » des  douze hommes qu’il commande. Déchargé de nombreuses corvées mais vivant « encore totalement la vie des hommes de son escouade », il doit notamment veiller à la parfaite équité dans la distribution de la nourriture : « l’art du parfait caporal est de savoir diviser une boîte de sardine en quinze rations égales et de faire en sorte qu’il y ait un rab », écrivait un ancien combattant. C’est lui encore qui souvent distribue la gnôle avant l’attaque, comme il l’a peut-être fait en novembre sur la Somme, où, au cours d’une « dure et glorieuse journée », il échappe une fois encore à la mort.


Blessure


Le 5 novembre à 11h10 le 6e B.A.C.P. doit prendre le bois de Saint-Pierre-Vaast, près de la route Péronne-Bapaume aux environs de Rancourt. Terrain détrempé et défoncé, « violence inouïe » de l’artillerie ennemie, la nôtre embourbée. Les Allemands ne sont qu’à 100 m mais « on a l’impression que l’affaire ne réussira pas ». On se bat à la grenade et à l’arme blanche quand les munitions viennent à manquer. C’est insuffisant. « Tir de barrage effroyable », « nappes de balles ». La deuxième vague d’assaut, dont fait partie la 3e compagnie, est bloquée dans ses tranchées, « cloaque de boue et de sang ». Les blessés affluent en nombre, et beaucoup périssent enlisés.Pierre Debos malgré tout se porte en avant. Sa « belle attitude au combat » ce jour-là lui vaudra une citation à l’ordre du bataillon. mais également une blessure à la tête. Tir direct, ricochet ? Balle, shrapnel ou éclat d’obus ? A-t-il reçu la « fine blessure » que tout combattant espère, promesse de quelques semaines passées dans un lit à l’arrière, le vrai, sans être vraiment grave ? A-t-il au contraire frôlé la mort, hospitalisé pendant de longs mois ? A-t-il connu la fiche rouge accrochée à la capote et l’angoisse du transport cahoteux en brancard, lorsqu’on est persuadé que chaque obus vous est désormais personnellement destiné ? Ou bien sa blessure était-elle si superficielle qu’il est rapidement retourné au combat, peut-être même sans être évacué ?Dans ce dernier cas, Pierre Debos aurait une nouvelle fois été transféré avec son bataillon dans les Vosges, aurait défilé à Paris le 14 juillet 1917 puis combattu à Craonne et au Chemin des Dames face aux troupes d’assaut allemandes, aurait attaqué sur la Sambre le 17 novembre puis passé en revue par Pétain le 29, pris part à la bataille de Picardie en avril 1918. Mais, aujourd’hui, on ne peut que conjecturer.


Nouvelle affectation


Nos certitudes ne reprennent que le 10 août 1918, lorsque le caporal Debos est versé à la 9e compagnie du 60e Bataillon de Chasseurs à Pied. L’unité est alors au repos à Pierry (dans la Marne), où le général Édouard de Curières de Castelnau avait établi son quartier général pendant la seconde bataille de Champagne en septembre-octobre 1915.Le 24 août, le bataillon prend pour un mois le secteur de La Neuvillette, au voisinage de Reims, où il repousse plusieurs coups de main. Il est ensuite transféré sur le front belge. Il y il arrive le 1er octobre, alors que la bataille des Cent Jours est engagée depuis août et celle des crêtes des Flandres depuis le 28 septembre.Le 2 octobre, la 77e division d’infanterie, dont fait partie le 60e B.C.P. au sein du 34e Corps, est mis à la disposition du Groupement des Flandres. Le 9, Foch juge la situation « exceptionnellement avantageuse pour la continuation de l’offensive en Belgique ». Cependant, la progression s'effectue dans une région intacte et peuplée, cloisonnée en parcelles innombrables par des haies et des fossés, la vue bouchée à courte distance par une végétation dense et inondée par les Allemands après leur repli le 16 sur la ligne Hermann. Néanmoins Roulers est libéré le 14, Ardoye et Thourout le 16, Ostende (et Lille) le 17, Bruges le 18. Le 20 les Allemands sont complètement rejetés derrière la Lys et son canal de dérivation.


La mort de Pierre Debos


La 77e D.I. doit en forcer le passage, le 60e B.C.P. au sud-ouest de Deynze. Pierre Debos rencontre bientôt rencontrer son destin. Le 20 octobre, le bataillon se met en mouvement après avoir mangé la soupe à 10h30. À la tombée de la nuit il relève sur la Lys le 2e bataillon du 159e R.I. La 9e compagnie est postée en surveillance sur la rive nord de la rivière. Le lendemain est dévolu aux préparatifs de l’attaque prévue le 22. Pierre Debos rassemble avec ses camarades des matériaux destinés à la construction des passerelles que le génie tentera d’établir au cours de la nuit. Peut-être fait-il partie du peloton de sa compagnie qui, vers 21 heures, passe la rivière en barque pour protéger les pionniers, qui travaillent sous le feu des mitrailleuses allemandes.À partir de 4 heures, le 22, la 9e compagnie, qui sera compagnie d’assaut, commence à gagner la rive sud de la rivière, suivie par le reste du bataillon. À 5h45, après une forte préparation d’artillerie, la 9e compagnie s’élance la première, « collant au barrage » soutenue par une section de mitrailleuses et « entraînée par son intrépide chef ». À 7 heures, elle a déjà franchi 2 km, atteignant la voie ferrée Gand-Courtrai. Mais les Allemands ne s'avouent pas battus. Ils contre-attaquent deux fois. Leurs mitrailleuses et deux pièces de 77 battent le flanc gauche du bataillon, qui est découvert, et creusent les rangs.

Le commandant Potier, chef du bataillon, est blessé mais garde son poste. Les pertes sont sensibles à la 9e compagnie puisque l’adjudant Legrand en prend le commandement. L’histoire officielle du 60e B.C.P. rappelle que « en plein combat, nos pionniers, avec leur crânerie habituelle, ravitaillent en munitions les unités de première ligne ».En fin d’après-midi, l’affaire se calme. Un seul blessé le 21 octobre, mais 41 le 22, outre 8 disparus. Et 22 morts. Pierre Debos est l’un d’eux, tué à l’ennemi, tombé au champ d’honneur à la tête de son escouade à 21 jours de la cessation des combats. Son courage lui vaudra une citation posthume4.Le 23 ses camarades atteignent Machelen, où il repose depuis 100 ans. Et où les reconstiteurs de l’AHVAE ont déposé un peu de terre natale sur sa tombe à l’occasion de la cérémonie du centenaire du cimetière. Une façon de faire mentir Jacques Meyer, académicien et ancien combattant, qui écrivait que « le temps du souvenir […] ne dépasse pas une génération ».


(1) Pour Bataillon Alpin de Chasseurs à Pied. Mais à l’époque, la dénomination la plus courante est B.C.P. pour Bataillon de Chasseurs à Pied. La dénomination B.C.A. (Bataillon de Chasseur Alpin) n’apparaîtra que plus tard.

(2) Ainsi en deux jours, du 14 au 16 juin, le bataillon construit un camp en rondins capable d’accueillir 1 500 hommes.

(3) Les chasseurs ont été vaccinés contre le choléra entre le 25 novembre1915 et le 6 janvier 1916.

(4) Citation à l’ordre du bataillon n°174 du 8/12/18.





Sources officielles et bibliographie :

- Historique et JMO du 6e B.C.A.- Historique et JMO du 60e B.C.P.- Les Armées françaises dans la Grande Guerre, Tome VII, Volume 2.- L’épopée belge dans la Grande Guerre.- Gabriel Hanoteaux, La Grande Guerre de 1914 illustrée, Tome 17, Gounouilhou, 1924.- Jacques Meyer, La vie quotidienne des soldats pendant la Grande Guerre, Hachette, 1966.

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